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Par : Admin
Publié : 11 avril 2009

La charpente

D’abord, si vous saviez comme on est contents d’écrire un article qui s’appelle « la charpente », plutôt que « le chemin d’accès »....

Avant de commencer la charpente, il a fallu faire un acrotère c’est à dire un muret situé en bordure de toitures plates.

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Le mur avec le chaînage avant la construction de l’acrotére.Le premier rang - il en faudra trois.
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Ce qui est moins drôle c’est que chaque soir, il faut bâcher pour éviter d’abimer notre plancher s’il pleut. Pour éviter que l’eau ne s’accumule, on utilise des chevrons pour faire un toit en bâche. Ceci nous prend entre 1h30 et 3h selon les jours.

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Il a aussi fallu trouver le bois. Pour ne pas avoir à utiliser de traitement, on voulait faire notre charpente en Douglas qui est un bois naturellement imputrescible et résistant aux insectes (d’après le site france douglas le bois de cœur (rouge) n’est généralement pas sensible aux attaques d’insectes (capricornes, vrillettes). Il répond, en outre, naturellement, c’est à dire sans traitement, aux exigences de la classe de risques d’attaques biologiques 3 de la norme NF EN 335-1.) Comme cela, ça a l’air super sauf que pour trouver du Douglas à un prix correct et dans des délais raisonnables c’est beaucoup plus dur. Nous avons appelé des dizaines de scieries en Mayenne, en Bretagne puis plus loin (plateau des Millevaches, Normandie, Saône et Loire, Jura) sans trouver satisfaction. Pour finir, grâce à une discussion avec le responsable du magasin « matériaux verts » de Fougères, nous avons découvert la scierie Grouazel située à 40 kilomètres. Ils ont pu nous fournir sous 15 jours nos 5,6m3 de douglas et une poutre en lamellé collé de 12 mètres pour tenir tout cela au milieu.

La livraison a eu lieu le Mardi 7 avril sous le soleil. Le camion était une semi qui n’a pu rentrer que grâce au talent du conducteur.

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Ensuite il a fallu décharger tout cela avec une grue de camion à moteur diesel de marque Lombardini qui était probablement aussi vieux que nous (vue la fumée crachée au démarrage, je dirais même plus vieux - d’abord, nous on est jeunes !)

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d’abord la poutre en lamellé collé...puis le Douglas
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La livraison prend fin vers 11h30

Il faut préparer ensuite la poutre en lamellée collée en y clouant des sabots métalliques pour pouvoir l’assembler avec les parties en Douglas. A raison de 18 clous par sabot et de 54 sabots, cela fait pas mal de travail au marteau et on y passe l’après midi.

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Papi tony et papa jouent aux maîtres des jeux de fort boyard -mais si, le truc où le premier qui enfonce le clou a gagné. And the winner is...papi tony of course !
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Papy Tony se sert de notre toute nouvelle tronçonneuse Echo que nous avons achetée en début d’après midi pour couper les 54 solives de Douglas à la bonne longueur. Vive la technologie !

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Fabienne passe également une couche de traitement écologique pour bois sur les sablières (ce sont des morceaux de bois placés horizontalement à la base du versant de toiture, sur le mur de façade -déf Wikipedia ) car elles seront plus exposés que les autres à l’humidité. Même si le traitement est écologique, il contient des solvants et il faut se protéger.

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Le lendemain, la grue de levage doit venir à 8h30 pour mettre en place la poutre en lamellé-collé et placer le Douglas à l’étage (histoire qu’on ne le monte pas à la main dans les deux escaliers...). Malheureusement, il y a du vent fort (rafales à 60km/h) et la grue ne peut venir que vers 14h.

Alors c’est un grand moment qu’il faut vivre une fois dans sa vie. si si ! (bon on devient peut-être bizarres avec ces mois de construction derrière nous...). l’engin est impressionnant et il faut déjà bien 40min pour l’installer :

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La grue de levage avec ses quatre pattes...et sa petite affiche « sécurité ». heureusement qu’ils nous le disent, on y aurait pas pensé tout seul !

Ensuite, on peut démarrer : d’abord attacher les « colis » avec des ficelles énormes dont j’ai oublié le nom, puis c’est parti pour le décollage :

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papi tony guide le conducteur par la fenêtre...et papa réceptionne le colis et le place précisément.

Vient en dernier le plus gros de nos colis : la poutre de 12m. Problème, il y a toujours du vent et il faut la tenir avec une corde pour l’empêcher de se mettre à tourner. Malgré tout, la manœuvre reste impressionnante et j’ai bien cru que la poutre allait arracher notre façade de briques.

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Par contre, la mise en place se fait sans souci.

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Il aura fallu 2h de déchargement et de foire du trône pour tout monter. Il est 16h et on commence seulement à placer les solives. il faut que tout soit terminé ce soir...c’est pas gagné, d’autant que pour faire plaisir à Yoann, la pluie a décidé de s’inviter. Grgrgrgr

« C’est parti mon kiki ! » comme dirait Evan !

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rabotage tout en finesse d’une solive rebelle qui ne veut pas se glisser dans le sabot.Fixation des solives dans les sabots : encore 6 clous par solive. Les cabanes à oiseaux construites étant petite dans l’atelier du papi gibot m’ont permis de décrocher le poste de cloueuse officielle de la charpente !
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Roméo et Juliette, version auto-constructionAttention à la qualité des costumes...

Le soir, à 20h, toutes les solives sont en place. par contre, il nous faudra encore une heure trente pour installer notre bâche. Histoire de terminer la journée en beauté !

Le lendemain matin, les photos témoignent du travail de la veille :

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Le bois est bien rose, ce qui prouve sa qualitépapi tony est encore là, alors qu’il devrait être sur la route de la Corse...

Il nous reste une opération conséquente à effectuer avant le départ de papi et mamie : poser la bâche sur la charpente pour limiter les dégâts sur la charpente et la plancher en cas de pluie, ce qui n’arrive bien sûr quasi jamais....

on installe d’abord de l’OSB pour fixer la bâche et pouvoir marcher plus confortablement sur le toit. On a choisi de l’OSB particulier, qui n’émet pas de COV (Composés Organiques Volatiles), comme le formaldéhyde...

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Puis vient le moment de monter la bâche :

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Et le moment délicat de la fixer : (très mauvais souvenir pour moi, car le vent gonfle la bâche et arrive à me déplacer sur le toit-très désagréable sensation quand on est à 10m de haut...) donc pour résumer, je suis restée couchée écrasée un maximum au sol et acrochée à l’acrotère pendant que les garçons opéraient...

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Une fois la bâche attachée, il faut redescendre et c’est pas facile car tout est presque cloué :

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Le résultat final donne une idée des pièces une fois le toit terminé :

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voilà, ça c’est fait. Mais le toit est loin d’être terminé car il faut maintenant :

  • poser l’OSB sur tout le toit
  • poser une membrane pour étanchéifier le toit (oui, on souhaite que les douches se limitent à la salle de bains)
  • isoler le toit avec du liège

L’ensemble donne un mille-feuille assez complexe à mettre en œuvre. pour le moment, on essaye de trouver les matériaux. pose prévue fin avril.

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